L’effort d’épargne est la dépense supplémentaire effectuée de la poche du propriétaire quand le montant total des loyers recueillis n’atteint pas les mensualités de remboursement du prêt immobilier. Comment faire face à la loi Pinel sans cet effort d’épargne ? C’est la question à laquelle nous répondons dans ce billet.
Les phases d’effort d’épargne dans la loi Pinel
L’effort d’épargne constaté dans la loi Pinel n’est pas stable. Il augmente généralement avec le temps. De manière générale, il existe 3 phases principales de changement de l’effort d’épargne :
- La première se situe dans les premiers mois d’engagement de location.
- La deuxième se situe dans les 3 années qui suivent la période d’engagement.
- La troisième phase se situe à partir de la 4ème année après la période d’engagement.
Les précautions à prendre avant l’engagement en loi Pinel
Il est très important de connaître le maximum de son effort d’épargne avant d’entrer dans le dispositif Pinel. Le premier cycle paraît souvent facile car la loi Pinel permet la réduction de l’impôt sur l’immobilier et les loyers qui s’y ajoutent font que le propriétaire n’a plus grand-chose à payer.
La difficulté survient au fur et à mesure que les années passent. La loi Pinel expire et donc l’effort d’épargne augmente. Il est donc important de bien connaître ses dépenses mensuelles et ses mensualités de paiement bancaire et foncier pour prévoir un bon effort d’épargne.
En loi Pinel, le meilleur effort d’épargne est celui qui correspond à moins de 30 % de l’apport total investisseur, locataire et économie d’impôt. Dès que ce pourcentage commence à augmenter, le propriétaire entre en difficulté et dès que ce taux dépasse les 40 % cet investissement ne sera rentable que sur de très nombreuses années. Malgré les nombreux avantages de la loi Pinel, il est impossible à un investisseur de se retrouver sans effort d’effort d’épargne. Cette situation conduit tout simplement à un endettement et probablement à la suspension du dispositif Pinel.
